Migraines et Céphalées - Maux de tête
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Sur 100 personnes qui consultent aux urgences, 2 viennent pour une céphalée.
En effet, sur une période de 3 mois, 15% de la population générale présente au moins une céphalée intense.
La très grande majorité des patients admis aux urgences pour une céphalée va pouvoir regagner son domicile avec un diagnostic de céphalée primaire, bénigne.
L’objectif du médecin des urgences est de ne pas passer à côté d’une céphalée secondaire révélatrice d’une cause grave. Ainsi, les céphalées récentes inhabituelles de début brutal ou rapidement croissantes doivent être considérées comme des céphalées secondaires jusqu’à preuve du contraire et justifient la réalisation d’examens complémentaires en urgence. En revanche, les crises de migraine peuvent être diagnostiquées simplement par l’interrogatoire, grâce aux critères de la classification internationale des céphalées (ICHD-3).
La SFEMC a publié en 2016 des recommandations pour la prise en charge des céphalées en urgence. Ce texte rappelle les éléments clés de l’interrogatoire et de l’examen physique, propose une conduite à tenir diagnostique ainsi qu’un traitement pour les céphalées primaires les plus fréquentes.
Référence : Moisset X, Mawet J, Guegan-Massardier E, Bozzolo E, Gilard V, Tollard E, et al. French Guidelines For the Emergency Management of Headaches. Rev. Neurol. (Paris) 2016; 172: 350–360.
La migraine est une affection dont le retentissement peut être majeur pour le sujet qui en souffre.
La crise de migraine peut être déclenchée par certaines situations.
Ces facteurs déclenchants peuvent se modifier chez le même individu tout au long de la vie.
Lire la suite : Quels sont les facteurs déclenchant de la crise de migraine ?
La migraine n’est pas une contre-indication à l’utilisation d’une pilule classique (c’est-à-dire associant œstrogènes et progestérone).
Ceci est particulièrement vrai chez les adolescentes migraineuses chez lesquelles l’absence de contraception expose à un risque de grossesse non désirée bien plus important et bien plus grave que le risque d’aggravation de la migraine.
En effet, le lien entre pilule et migraine est complexe : ainsi, la pilule oestro-progestative peut influencer la migraine dans tous les sens (absence d’influence, amélioration, aggravation de la migraine). Tout peut se voir d’une pilule oestro-progestative à l’autre…
Chez une femme migraineuse qui présente un ou plusieurs facteurs de risque vasculaire (tabagisme, hypertension artérielle, obésité et plus encore antécédent cardiovasculaire, de phlébite ou d’embolie pulmonaire), on préfère une pilule qui ne comporte pas d’œstrogènes ou un moyen de contraception non hormonal.
De même, les femmes jeunes souffrant de migraine avec aura doivent n’utiliser que des contraceptions purement progestatives (sans oestrogènes) ou bien des moyens de contraception non hormonaux. Si ce n’est pas le cas, elles doivent en parler à leur médecin.
Une femme migraineuse devrait discuter d’un éventuel arrêt de la pilule avec son médecin en cas de: maux de tête inhabituels, migraines habituelles mais plus fréquentes et d’intensité plus sévère ou apparition de crises avec aura.
Concernant les autres moyens de contraception, notamment les dispositifs intra utérins (stérilets classiques au cuivre ou hormonal) ils sont neutres vis-à-vis de la migraine.
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